Mon challenge de ce dimanche : réaliser un mille-feuilles pour la fête des mères 🙂
Je voulais que mon gâteau ressemble aux parts servies en boulangerie, tant par le goût que par l’apparence. Après quelques recherches sur Internet, j’ai bidouillé une recette, qui s’est avérée pas mal réussie, ma famille n’a pas été déçue !
Si on se sert de pâte feuilletée toute prête (de marque, ou mieux surgelée de chez Picard), ce n’est pas très compliqué, il faut juste avoir un peu de temps devant soi.
Voilà le résultat :
Ingrédients (pour 6-8 personnes) :
Pour la pâte :
- 3 pâtes feuilletées rectangulaires de 15*25 cm
Pour la crème mousseline :
- 3 oeufs + 1 jaune
- 3/4 de litre de lait
- 120 g de sucre
- 45 g de farine
- 45 g de maïzena
- 150 g de beurre doux mou (pommade)
- 1 sachet de sucre vanillé + 1 c. à soupe d’extrait de vanille (ou mieux, une vraie gousse de vanille, ou de la vanille en poudre)
Pour le glaçage :
- 200 g sucre glace
- 1 blanc d’œuf
- 1 c à soupe bombée de cacao noir en poudre
Préparation :
– Piquez les pâtes feuilletées à la fourchette pour qu’elles ne gonflent pas.
– Saupoudrez un peu de sucre glace sur les pâtes et étalez-le du plat de la main.
– Disposez la 1ère pâte sur une feuille de papier cuisson, sur une plaque à four, et recouvrez-la d’une autre feuille de papier cuisson, puis d’une autre plaque à four. .
– Mettez-la au four à 180°C (ou th. 6) chaleur tournante pendant 10 minutes.
– Sortez le tout du four, ôtez la plaque et la feuille de cuisson qui sont dessus, saupoudrez à nouveau de sucre glace et ré-enfournez pour 5 minutes afin de caraméliser et colorer la pâte feuilletée. Lorsque vous la sortirez, elle doit être dorée, pas trop gonflée, et bien croustillante.
– Reproduisez les opérations pour les 2 autres pâtes et laissez les refroidir à l’air libre.
Préparez ensuite (ou parallèlement, au choix) la crème mousseline. C’est une crème pâtissière montée au beurre.
– Mettez le lait + l’extrait de vanille à bouillir.
– Pendant ce temps, mélangez dans un saladier les œufs, le sucre, le sucre vanillé, la maïzena et la farine.
– Lorsque le lait est à ébullition, en verser immédiatement un petit tiers dans le saladier.
– Mélangez bien la pâte obtenue.
– Versez-la ensuite dans la casserole de lait chaud, remettez à cuire à feu doux pendant quelques minutes en mélangeant bien, afin que le liquide prenne la consistance d’une crème.
– Lorsque la crème pâtissière descend en dessous des 80°, ajoutez la moitié du beurre mou en morceaux, et fouettez bien pour l’incorporer. Laissez tiédir.
– Lorsque la crème est à température ambiante, incorporez la seconde moitié du beurre mou.
– Déposez la crème au frais 1 h minimum
Passez maintenant au montage :
– Disposez une première pâte feuilletée sur le plat de service (vous pouvez vous aider d’un cadre métallique),
– Étalez ou pochez sur cette base une généreuse couche de crème pâtissière,
– Déposez la seconde pâte feuilletée,
– Étalez par dessus une autre généreuse couche de crème pâtissière,
– Recouvrez avec la dernière pâte.
Attendez que le gâteau soit froid pour étaler à la spatule le glaçage, fait avec le sucre glace mélangé au blanc d’œuf légèrement battu.
Réservez un peu de glaçage dans un petit bol, et mélangez avec le chocolat en poudre. Si ce glaçage au chocolat est trop épais, délayez avec une cuillère à soupe maxi d’eau très chaude. Pour faire les mêmes dessins que chez le pâtissier, il faut dessiner des lignes de chocolat parallèles (dans le sens de la longueur du gâteau), puis quadriller ces lignes perpendiculairement avec la pointe d’un couteau.
Réservez au frais.
Astuce : réalisez un petit cornet avec un morceau de papier sulfurisé et un bout de scotch, remplissez-le du glaçage chocolat, et coupez la pointe au ciseau. Servez vous en pour tracer les « lignes ».
Note : pour faire joli, vous pouvez « parer » le gâteau, c’est à dire couper les bords au couteau à pain.
En part individuelle
J’ajoute ici un lien trèèèès gourmand qui vaut le détour, issu du blog de Bernard, qui a eu l’immense chance de participer à une dégustation des mille-feuilles des meilleurs pâtissiers parisiens, et qui a fait un reportage-photo sublime. J’ai pu y trouver des idées et saliver un peu…